Depuis un moment déjà, l’AMF publie de l’information sur son site internet au sujet de l’IR. Si vous ne l’avez pas vue, c’est peut-être parce qu’elle se trouve dans la section Investissements, sous l’onglet Grand public.

« L’investissement responsable, c’est dans l’air du temps, confirme Sylvain Théberge, directeur des relations médias à l’AMF. De plus en plus, les investisseurs veulent s’assurer que leur argent ne va pas dans les pétrolières ou dans des entreprises dont les objectifs ne correspondraient pas à leurs valeurs. » Selon lui, c’est pour cette raison et uniquement pour cette raison que l’AMF a choisi de publier de l’information à ce sujet. « Nous n’avons pas reçu de plaintes, et nous n’avons pas eu vent de préoccupations particulières de la part des consommateurs. »

Pour mieux connaître l’investissement responsable

Quoiqu’il en soit, sous le titre « Comment définir l’investissement responsable ou durable? », on trouve de l’information fort utile sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) susceptibles d’influencer les choix des consommateurs, une liste d’endroits où trouver des données ESG sur un fonds d’investissement ou une entreprise cotée en Bourse, des renseignements sur l’information que les entreprises doivent fournir pour chacun des trois facteurs ESG ainsi que la réglementation s’y rattachant. En plus, l’utilisateur à accès à un outil permettant de tester ses connaissances et à un lien menant à de l’information sur les crédits carbone et d’autres concepts qui y sont liés.

Selon M. Théberge, en ce domaine, être bien renseigné est essentiel. Or, cela demande un certain effort. « L’investissement responsable est un choix basé sur des principes. Mais c’est aussi un choix qui nécessite que l’on fasse un peu plus de recherche, que l’on pose des questions et que l’on procède à une analyse plus en profondeur. »

La personne qui tient à investir de manière responsable veut bien sûr obtenir un certain rendement. Mais elle tient aussi à ce que ses considérations éthiques soient respectées. « L’objectif ici est de s’assurer que le produit choisi correspond exactement aux objectifs ou aux principes de l’investisseur », dit M. Théberge. « Dans un portefeuille qui peut comprendre beaucoup d’entreprises, il ne faudrait pas qu’il y en ait une ou deux qui, bien qu’elles respectent les facteurs ESG chers à l’investisseur, s’adonnent à des activités discutables. »

Pour le reste, le travail du conseiller est le même, soit essentiellement de bien informer son client au sujet des produits d’investissement, de faire en sorte que ceux qu’il lui présente conviennent à son profil d’investisseur ainsi qu’à ses objectifs à court, à moyen ou à long terme tout en suivant l’évolution de sa situation.