Survey on inequalities results
Would you like to delve deeper into the results of the survey conducted by the firm Léger? Consult this document which presents the findings of this extensive study. Several key points emerge and contribute to fueling discussions on these issues. For example: 61% of women say they do more than their partner in terms of household and educational tasks, compared to 23% of men. As for the approach to investments, 36% of men have a high or very high risk tolerance, compared to 16% of women.
Detailed survey results (in French only) etude_sur_les_revenus_a_la_retraite_des_quebecoises-web (2.5 mb)
DownloadFaits saillants - Gestion de l'argent au sein du couple
Les hommes : significativement plus nombreux à gagner plus que leur conjoint(e)
Alors qu’un homme sur quatre (26%) mentionne gagner un revenu plus élevé que celui de leur conjoint(e), trois femmes sur cinq (60%) mentionnent qu’au cours des deux dernières années, leur conjoint(e) a gagné un revenu plus élevé que le leur. Outre les femmes, les personnes moins scolarisées que leur conjoint(e) (51%) sont susceptibles d’avoir un revenu moins élevé que ce dernier.
Les femmes : significativement plus nombreuses à en faire plus que leur partenaire en termes de tâches domestiques et éducatives
Plus de trois femmes sur cinq (61%) soulignent en faire plus que leur partenaire lorsqu’il est question des tâches domestiques et éducatives. Alors que la moitié des hommes (50%) considèrent que le partage de ces tâches est assez égal entre eux et leur partenaire, le tiers des femmes (35%) considèrent équivalent le partage celles-ci. Par ailleurs, les répondants gagnant moins que leur partenaire (61%), ayant une situation d’emploi précaire (55%) ou étant dans une mauvaise posture financière (51%) sont plus susceptibles d’en faire plus que leur partenaire en termes de tâches domestiques et éducatives.
Une répartition des dépenses inéquitable?
Deux modes d’organisation de l’argent semblent prôner au sein des couples. Alors que 42% mettent l’ensemble de leurs revenus en commun, 43% ne mettent pas leurs revenus en commun, mais se répartissent plutôt les dépenses. Les 25 à 34 ans (56%), les femmes (49%) et les personnes gagnant moins que leur partenaire (47%) sont plus susceptibles de prôner ce mode d’organisation.
Chez ceux favorisant la répartition des dépenses, près de la moitié (49%) souligne que la répartition de celles-ci se fait 50-50. Les personnes sans enfants, les locataires et ceux ayant le même revenu que leur conjoint(e) sont significativement plus nombreux à prioriser ce mode d’organisation.
Alors que 31% se répartissent plutôt les dépenses en contribuant proportionnellement à leur revenu, cette proportion est plus élevée chez les personnes avec des enfants mineurs dans le ménage (42%) et les personnes mariées (34%).
Au niveau de la gestion de l’argent, laquelle des formules suivantes vous semble correspondre le mieux à votre organisation actuelle ?
Base: Les répondant(e)s vivant en couple (n=973)
Comment vous répartissez-vous principalement les dépenses ?
Base: Les répondant(e)s vivant en couple et ne mettant pas leurs revenus en commun, mais répartissant les dépenses (n=423)
Faits saillants - Finance et épargne
Pourcentage des Québécois qui ont contribué au moins une fois dans leur vie à un régime d'épargne
Tolérance au risque, hommes et femmes confondus
(1-2)
29%
(3)
40%
(4-5)
26%
2.9
Plusieurs personnes tardent à prendre des actions relatives à l’épargne
Tout d’abord, environ le tiers des Québécois n’ont jamais fait un bilan de leur situation financière (34%) ou établi un budget afin de les aider à atteindre leurs objectifs financiers (33%).
Finalement, le tiers des Québécois (33%) a déjà envisagé de travailler au-delà de l’âge de 65 ans. Cette proportion est significativement plus élevée chez les personnes en situation d’emploi précaire (52%), n’ayant pas accès à un régime de retraite payé par l’employeur (50%) ou celles qui ne sont pas nées au Canada (45%).
Près du tiers des québécois(es) n’épargne pas à plus long terme ou pour la retraite
73% mentionnent épargner pour le plus long terme ou pour la retraite, alors que 23% n’ont pas épargné de l’argent pour le plus long terme. Si 82% des personnes qui vivent en couple épargnent, 51% de celle vivant seule mentionne épargner pour le plus long terme ou la retraite.
Notons que chez l’ensemble des répondants, les personnes sans emploi (65%), ayant un revenu de moins de 30 000 $ (43%), les locataires (40%), celles n’ayant pas de diplôme postsecondaire (37%), celles sans enfant (29%), celles qui habitent d’autres régions que Montréal RMR ou QC RMR (26%) et celles ayant déjà vécu une séparation (26%) sont significativement plus susceptibles de ne pas avoir épargné pour le plus long terme ou la retraite.
Un niveau de tolérance au risque significativement plus élevé chez les hommes
En effet, les hommes enregistrent un niveau de tolérance au risque moyen de 3,2 contrairement à 2,7 chez les femmes. Outre les hommes, ceux dont le revenu est de 75 000 $ et plus (3,3), les universitaires et les 25 à 34 ans (3,2) sont plus susceptibles d’avoir un niveau de tolérance envers le risque de fluctuation de leur épargne, significativement plus élevé.
Faits saillants - Freins à l'épargne
Impact de la séparation
Utilisation de son épargne personnelle
D’autres dépenses imprévues
Les dépenses quotidiennes
Événements freinant sa capacité d’épargne
Remboursement de ses dettes
Tout d’abord, plusieurs facteurs peuvent poser obstacles à la capacité d’épargner pour le plus long terme. En effet, près du deux tiers des répondants (63%) ont identifié au moins un évènement ou situation qui a freiné leur capacité d’épargner au cours des cinq dernières années.
Le remboursement des dettes constitue l’un des principaux freins à l’épargne. En effet, alors que 21% des répondants soulignent que le remboursement de leurs dettes freine leur capacité à épargner, cette proportion est significativement plus élevée chez les personnes ayant une mauvaise situation financière (38%) et les moins de 55 ans (29%).
Utilisation de son épargne personnelle pour des dépenses
Près d’un répondant sur cinq mentionne qu’au cours des cinq dernières années, leurs revenus d’emplois ont été insuffisants pour épargner. Par ailleurs, chez les répondants qui épargnent, 33% soulignent utiliser régulièrement ou occasionnellement leur épargne personnelle afin de payer des dépenses quotidiennes et 44% pour payer d’autres dépenses imprévues.
Séparation conjugale
La séparation conjugale a aussi un impact sur l’épargne. En effet, 8% des répondants soulignent qu’une séparation conjugale a freiné leur capacité à épargner au cours des 5 dernières années. Chez les personnes ayant des enfants mineurs à la maison, cette proportion augmente à 12%.
Chez les répondants ayant déjà vécu une séparation amoureuse, 28% soulignent que celle-ci a eu au moins un impact négatif sur leur épargne. Ceci est encore plus vrai chez les personnes âgées entre 65 et 74 ans (42%), celles dont le revenu se situe entre 30 000 $ et 49 999 $ (35%), les personnes seules (36%) ainsi que celles ayant un diplôme d’études collégiales (35%).
Congé parental
Est-ce que vous ou l’autre parent de votre/vos enfant(s) avez déjà pris un congé parental (plus de 5 semaines) ?
Base: Les répondant(e)s ayant des enfants (n=925)
*Mentions multiples. Le total peut dépasser 100%, car les répondants avaient la possibilité de sélectionner plusieurs réponses.
Compensation de la diminution de revenu en raison d’un congé parental
Pendant le congé parental, est-ce que l’autre parent de l’enfant ou vous-même avez « compensé » de diverses manières la diminution de revenu subi en raison du congé parental ?
Base: Les répondant(e)s qui ont ou l’autre parent de leurs enfants ont déjà pris un congé parental (n=572)
*Mentions multiples. Le total peut dépasser 100%, car les répondants avaient la possibilité de sélectionner plusieurs réponses.
Faits saillants - Préparation à la retraite
Façons d’envisager sa retraite
Obstacles à la retraite
Raisons de ne pas avoir commencé à planifier sa retraite
Les femmes : plus inquiètes de manquer de revenu à la retraite.
Lorsqu’elles pensent à leur retraite, près de sept femmes non retraitées sur dix (69%) mentionnent avoir peur de manquer de revenus, comparativement à 56% chez les hommes. C’est aussi 58% d’entre-elles qui soulignent avoir peur de ne pas pouvoir se payer les soins nécessaires pour demeurer autonome, un résultat significativement supérieur à celui des hommes (49%). À l’inverse, les hommes sont significativement plus nombreux que les femmes à penser qu’ils auront suffisamment d’argent pour prendre leur retraite plus tôt que prévu (36% chez les hommes vs 19% chez les femmes).
Par ailleurs, plus de la moitié des non-retraités (51%) pensent qu’ils devront travailler plus longtemps que prévu avant de prendre leur retraite. Notons aussi que plus de trois non-retraités sur cinq (62%) prévoient continuer de travailler à temps partiel pendant leur retraite.
De façon générale, plus de deux répondants sur trois (67%) pensent qu’ils feront face à au moins un obstacle pour arriver à prendre leur retraite, ou une fois qu’ils l’auront prise. Ce résultat est significativement plus élevé chez les personnes qui ne sont pas nées au Canada (80%), les personnes ayant des enfants mineurs à la maison (75%), les locataires (74%), les 25 à 54 ans (73%) et les femmes (71%). Alors que 27% des répondants ne pensent pas avoir à surmonter d’obstacle, cette proportion est plus élevée chez les hommes (31%).
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Income inequality during active working years has been discussed for several years, but other lesser-known sources of imbalance have significant impacts in retirement. Whether it's the impact of lower contributions, the division of tasks and expenses within couples, or women's approach to risk in investments, these issues benefit from being discussed during client meetings. Professionals can play a crucial role in overcoming obstacles for women to achieve a financially satisfactory retirement.