De plus en plus de conseillers des grandes banques cherchent à devenir indépendants

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De plus en plus de conseillers des grandes banques cherchent à devenir indépendants

La pandémie de COVID-19 a changé le monde d’innombrables façons. Dans le secteur canadien de l’investissement, elle a entraîné une hausse du nombre de conseillers en services financiers des cinq grandes banques, à tous les niveaux - succursales, courtage et tous les autres canaux de distribution - qui envisagent à court terme la possibilité de devenir indépendants.

Depuis qu’il plaide pour une indépendance accrue des conseillers en services financiers, le président de la Financial Planning Association of Canada, M. Jason Pereira, reçoit régulièrement des demandes d’informations de la part de conseillers qui veulent changer de courtier. Mais cette tendance s’est accélérée depuis le début de la pandémie et continue de croître du côté de la Financial Planning Association of Canada.

Selon M. Pereira, presque tous les conseillers lui ayant demandé des renseignements en 2021 travaillent dans de grandes banques et cherchent tous à devenir indépendants. Qu’est-ce qui a changé pour susciter toutes ces demandes? Il semble que ce soit une combinaison de vieux griefs et de nouvelles révélations.

La pression pour réaliser des ventes et vendre des produits maison, la rumeur voulant que les conseillers deviennent des salariés et l’augmentation des frais fixes du réseau chargés aux conseillers sont les principales récriminations de ceux qui veulent quitter le réseau bancaire, selon Jason Pereira.

Toujours selon le président de l’association des planificateurs financiers du ROC, de nombreux conseillers bancaires ont eu le sentiment d’avoir été « mis à l’écart » avec un soutien minimal, sinon inexistant, pendant la crise de COVID-19. Ces mêmes conseillers ont également pris conscience qu’ils pouvaient aisément fonctionner de manière très productive, depuis leur domicile, avec leurs équipes à distance. Ces deux facteurs ont amené les conseillers à se demander s’ils avaient vraiment besoin de travailler dans une grande succursale tout en payant pour ce privilège qui est de moins en moins un facteur déterminant.

Vous pouvez lire la lettre d’opinion complète du président de la Financial Planning Association of Canada, M. Jason Pereira, en suivant ce lien.