Communiqué de presse

Construire l'avenir, ensemble : la Chambre dévoile son plan stratégique

Montréal, le 13 mai 2024 – La Chambre de la sécurité financière (la «Chambre» ou la «CSF») a récemment dévoilé son plan stratégique pour la période2024-2026. La Chambre aspire à être reconnue pour sa valeur ajoutée, ses innovations, son approche fédératrice et son importante contribution au renforcement de la confiance du public envers les services financiers.

« Le nouveau plan stratégique de la Chambre est motivé – comme toujours – par notre volonté d’assurer une protection optimale du public et de renforcer la confiance envers l’écosystème financier. Il repose sur les valeurs fondamentales d’intégrité, de professionnalisme, de leadership, de collaboration et de bienveillance », a déclaré MeMarie Elaine Farley, présidente et chef de la direction de la Chambre. « Grâce à ce plan, poursuit Mme Farley, nous aspirons à devenir un organisme fédérateur dans notre secteur d’activité, un acteur engagé qui contribue à la modernisation du système réglementaire. Nous souhaitons également intensifier nos communications afin de démontrer la valeur ajoutée de la Chambre autant pour le public que pour notre secteur. »

« Nos trois orientations stratégiques sont issues d’un processus de consultation élargi et inclusif. L’exercice de planification a permis de recueillir les points de vue et les préoccupations de l’ensemble de nos parties prenantes et de l’écosystème quant à nos services et à notre mission de protection du public. Malgré les défis que présente notre environnement en rapide évolution, cet exercice nous aura permis de relever des occasions et de nous positionner face à ces enjeux, d’une part, et, d’autre part, d’être engagés à continuer d’agir comme organisme d’encadrement fédérateur au sein du milieu financier québécois », a-t-elle ajouté.

La Chambre compte ainsi poursuivre ses collaborations avec ses membres, les responsables de la conformité, les responsables du développement professionnel et ses autres parties prenantes afin de consolider sa présence et son rôle actif dans le secteur de la distribution de produits et services financiers.

 

Apporter son concours au secteur financier

Pour la guider dans la réalisation de son plan stratégique, la Chambre a établi trois grandes orientations pour ses projets et initiatives:

  1. Leadership et rayonnement – La Chambre souhaite fédérer l’écosystème et apporter sa contribution à la modernisation du système réglementaire. Pour y arriver, il importe, entre autres, de faire valoir la valeur ajoutée de la Chambre au sein de son environnement et auprès du public et d’accroître ses communications.
  2. Innovation et valeur ajoutée – La Chambre souhaite mieux répondre à l’évolution des attentes des clientèles en étant un organisme d’autoréglementation innovant qui demeure activement au fait des habitudes et des attentes du public, et qui soutient ses membres professionnels face aux changements sociétaux.
  3. Excellence opérationnelle – En misant sur une gouvernance irréprochable et en se dotant d’outils technologiques d’avant-garde, la Chambre s’investit pour optimiser ses retombées (TI, données, employés mobilisés, etc.) et centrer ses actions sur l’expérience client.

     

Des fondations solides

« Ce plan stratégique est une étape cruciale pour la Chambre. Il reflète notre engagement à protéger le public et à maintenir sa confiance envers l’intégrité des professionnels financiers. Nous sommes déterminés à mettre en œuvre les initiatives nécessaires pour réaliser nos objectifs et à travailler avec nos parties prenantes pour y parvenir », a conclu Me Farley.

 

Assurer une bonne compréhension des enjeux clés du secteur

La Chambre est déterminée à collaborer et à accroître les synergies positives et bénéfiques pour ses parties prenantes et à fournir une analyse claire et lucide de son environnement, que ce soit dans le cadre de ses tournées régionales auprès des membres ou des consultations menées auprès des acteurs du milieu. La Chambre est bien consciente des enjeux qui sont susceptibles d’influencer ses interventions.

Les enjeux, qui sont appelés à évoluer en fonction des réalités observées au sein du secteur financier, sont les suivants:

  • Il est nécessaire d’explorer de nouvelles méthodes de travail et de nouvelles façons de joindre les clients, compte tenu des obstacles inhérents à la transition numérique et à la protection des données personnelles et d’entreprise. Un repositionnement du travail de conseiller est requis, face au risque de « dépréciation » de son rôle.
  • Il faut conjuguer avec la situation macroéconomique, qui est marquée par des taux d’intérêt élevés, une augmentation du coût de la vie, l’endettement des ménages et le débat sur l’intégration des critères ESG, tous des facteurs majeurs et concomitants de déstabilisation.
  • On constate une consolidation des entreprises, motivée par l’expansion de leur gamme de produits et de leur présence géographique, ce qui entraîne des économies d’échelle et une capacité d’investissement accrue. La polarisation du secteur financier est également préoccupante, avec une diminution du nombre d’acteurs spécialisés et une augmentation des défis liés à la rétention et à la rémunération des plus petits acteurs. La distinction entre produits et services s’estompe. Le rôle du conseiller multidisciplinaire gagne en importance, y compris pour les planificateurs financiers.
  • La charge réglementaire croissante est perçue comme un risque pour les grandes institutions financières, les courtiers et les cabinets. La recherche d’harmonisation entre les exigences des différents organismes de réglementation est nécessaire afin d’éviter la confusion des rôles.
  • Il y a une pénurie de main-d’œuvre et un manque de relève dans le secteur avec le départ des baby-boomers et le transfert intergénérationnel du patrimoine. En outre, il est de plus en plus difficile de trouver une relève adéquate, ce qui entraîne la vente de nombreux cabinets. Le réseau de distribution manque donc de conseillers. Il devient nécessaire de faciliter l’entrée dans la profession, malgré un bassin de candidats limité et un manque de reconnaissance du métier.